Le point de départ du poème, c’est une image qui m’a arrêtée dans ma marche : celle d’un tronc d’arbre à terre sur lequel trois mots ont été écrits. Je ne sais pas qui a écrit ces mots. Ces mots sont le point de départ du poème.
Plus tard, j’ai appris que la partie interne du tronc, le duramen, est une partie dépourvue de fibres vivantes. Le bois de cœur, le cœur de l’arbre, est un bois mort. L’arbre pousse et se dresse depuis l’humus en décomposition et un cœur à l’arrêt.
Simøné (aka Julien Bucci)